Candia ouvre des magasins en Chine pour vendre du lait pour bébé

Candia ouvre des magasins en Chine pour vendre du lait pour bébé

Le lait français est en train de profiter du boom de l’Empire du milieu. Candia a annoncé partir à la conquête du marché chinois via son propre réseau de boutique afin de surfer sur la demande exponentielle en lait de marques étrangères.

Le consommateur chinois pourra acheter à la fois du lait infantile en poudre, du lait UHT liquide et des laits aromatisés (pour adultes et enfants). Le groupe français devrait ouvrir,avant fin 2013, dix autres magasins dans les grandes villes de la région.

Des magasins aux couleurs du terroir français dans une ambiance moderne et épurée, avec des photos de bébés et des bouteilles de lait en vitrines. C’est le choix qu’a fait Candia pour s’attaquer au marché chinois. La 1ère boutique a ouvert ses portes la semaine dernière à Wenzhou, dans la province de Zhejiang (sud de Shanghaï) qui compte 60 millions d’habitants et 700.000 naissances par an.
Dix autres magasins devraient ouvrir avant la fin de l’année dans les grandes villes de la région.

Pour ses premiers pas en Chine, Candia a choisi de s’allier à un importateur-distributeur local, Zhejiang, à capital d’État, qui réalise 3,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Dans ces boutiques « 100 % Candia », le consommateur chinois – de plus en plus avide de lait importé en raison de la multiplication des scandales alimentaires – sera conseillé par des vendeurs formés par Candia. La jeune maman pourra être rassurée sur l’origine et la qualité du lait « made in France ».

Des laits liquides Candia en Chine pour petits et grands

Elle pourra acheter à la fois du lait infantile en poudre Candia Babylait, du lait UHT liquide Candia et des laits aromatisés Candia et Candy’up (pour adultes et enfants). La marque française souhaite élargir son offre de lait en Chine.

Candia, qui a inventé il y a vingt ans le segment des laits liquides infantiles en France a choisi de miser sur ces marchés en forte croissance depuis dix-huit mois en Chine. Encore petit, le marché des laits aromatisés y a déjà dépassé celui des laits UHT. À terme, l’entreprise pourrait proposer des laits dédiés au marché chinois.

Numéro 1 en France dans un marché du lait de consommation en baisse structurelle, Candia est aujourd’hui à l’affût de relais de croissance. Après avoir mené en France un plan de restructuration pour rester dans la course, Candia a été plombé par une perte opérationnelle de 26 millions d’euros l’année dernière et souhaite aller de l’avant. En valorisant davantage son portefeuille de produits. Et en s’attelant à l’export, qui ne représente que 10 % de son chiffre d’affaires.

Candia n’est pas le premier occidental à vouloir profiter du boom du lait en Chine. Danone, Nestlé, Abbott ou encore Mead Johnson y commercialisent déjà leur lait en poudre premium. Le mois dernier, la coopérative Isigny a annoncé à son tour un partenariat avec la marque chinoise de lait haut de gamme Biostime lui permettant de devenir l’un de ses fournisseurs exclusifs.

Mais la concurrence de ces marques outre mer n’est pas toujours vue d’un très bon œil en Chine qui accuse ces sociétés d’avoir profité de la méfiance des parents chinois pour augmenter leurs prix. Et pour cause, les occidentaux ont raflé près de la moitié du marché. Du coup, à l’issue d’une enquête pour entente sur les prix du lait infantile, plusieurs grands groupes internationaux au premier rang desquels Nestlé (Wyeth) et Danone (Dumex) ont été obligé au début du mois d’annoncer une baisse de leurs tarifs.

Pierre

Je m'appelle Pierre, et j'ai consacré une grande partie de ma vie à étudier et à comprendre l'économie chinoise. Diplômé d'un MBA en affaires internationales, j'ai eu la chance de vivre à Shanghai pendant cinq ans. Cette expérience a non seulement approfondi ma compréhension de la Chine moderne, mais elle m'a aussi permis de saisir les nuances complexes de son économie en rapide évolution.

Pierre

Je m'appelle Pierre, et j'ai consacré une grande partie de ma vie à étudier et à comprendre l'économie chinoise. Diplômé d'un MBA en affaires internationales, j'ai eu la chance de vivre à Shanghai pendant cinq ans. Cette expérience a non seulement approfondi ma compréhension de la Chine moderne, mais elle m'a aussi permis de saisir les nuances complexes de son économie en rapide évolution.

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