Bientot 18 millions d’immatriculation en chine

Bientot 18 millions d'immatriculation en chineAvec déjà près de 17 millions de véhicules écoulés sur les onze premiers mois de l’année, la Chine, devrait conforter son avance cette année sur les Etats-Unis auxquels elle a ravi le titre de premier marché automobile mondial en 2009.
Devenu le premier marché automobile mondial en 2009, la Chine devrait conserver cette pôle position en 2010 et même continuer à creuser l’écart avec les Etats-Unis qu’elle avait dépossédé de ce titre l’an dernier. Le tout en dépassant ses propres prévisions, à en juger par les derniers chiffres publiés ce jeudi par l’Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM)

Après avoir déjà grimpé de 25,47% en octobre les ventes de véhicules neufs dans l’Empire du Milieu ont en effet à nouveau bondi de 26,9% sur un an à 1,7 million d’unités en novembre, selon la CAAM. Une progression nettement tirée par les véhicules particuliers en hausse de 29,3% sur un an, à 1,34 million d’unités .

Ce qui porte à 16,4 millions le nombre de véhicules déjà écoulés dans le pays sur les onze premiers mois de l’année, soit à 34,1% l’augmentation des ventes en cumul sur un an. Et, au final, laisse augurer pour l’ensemble de 2010 un marché de plus de 18 millions de véhicules et non plus de 17 millions comme officiellement prévu précédemment .

Cela d’autant plus qu’un nouveau boom des ventes est attendu en décembre, alimenté par la menace d’une diminution, à partir de l’an prochain, des avantages fiscaux liés à l’acquisition des véhicules les moins polluants. Ainsi, l’incitation de 3.000 yuans accordée aux acheteurs de véhicules de moins de 1,6 litre de cylindrée devrait être supprimée et la taxe à l’achat appliquée à ce type de véhicules – abaissée de moitié à 5 % en 2009 pour contrer la crise- pourrait être relevée de 7,5 % actuellement à 10 %, soit au niveau appliqué pour l’heure aux grosses cylindrées.

Autre crainte des Chinois : que les grandes métropoles relèvent leur taxe d’immatriculation pour tenter de juguler un trafic de plus en plus difficile à gérer. A Pékin, par exemple, quelque 2.000 nouveaux véhicules viennent chaque jour grossir le flot de la circulation, selon l’agence Chine nouvelle. A Shanghai, les plaques d’immatriculations, qui font l’objet d’enchères, dépassent déjà les 6.000 euros en moyenne alors qu’ elles coûtent encore moins d’une centaine d’euros dans d’autres villes.

Si à fin décembre, elle passe effectivement la barre des 18 millions de véhicules, la Chine aura battu de plus de 5 millions de véhicules, son score de 2009. Elle confortera ainsi son avance sur les Etats-Unis, qui, malgré un net redémarrage des ventes, devraient achever 2010 légèrement au-delà des 12 millions d’unités, selon les dernières estimations.

Mais les constructeurs américains ne se plaindront pas forcément de s’être une nouvelle fois fait doubler. Le premier d’entre eux, General Motors, par exemple, devrait même s’en frotter les mains. Car le leader des ventes chinois sera cette année encore SAIC, son partenaire et désormais actionnaire. Avec 3,27 millions véhicules écoulés sur les onze premiers mois de 2010, celui-ci devance en effet déjà nettement à fin novembre les autres principaux poids lourds du secteur : Dongfeng Motor (2,47 millions d’unités en cumul depuis janvier) , FAW (2,33 millions), Changan (2,16 millions) et Beijing Automobile Works (1,36 million ).

Pierre

Je m'appelle Pierre, et j'ai consacré une grande partie de ma vie à étudier et à comprendre l'économie chinoise. Diplômé d'un MBA en affaires internationales, j'ai eu la chance de vivre à Shanghai pendant cinq ans. Cette expérience a non seulement approfondi ma compréhension de la Chine moderne, mais elle m'a aussi permis de saisir les nuances complexes de son économie en rapide évolution.

Pierre

Je m'appelle Pierre, et j'ai consacré une grande partie de ma vie à étudier et à comprendre l'économie chinoise. Diplômé d'un MBA en affaires internationales, j'ai eu la chance de vivre à Shanghai pendant cinq ans. Cette expérience a non seulement approfondi ma compréhension de la Chine moderne, mais elle m'a aussi permis de saisir les nuances complexes de son économie en rapide évolution.

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