Plus de transparence chez les fonctionnaires à Shenzhen
Shenzhen situé dans le sud de la Chine, va exiger un effort de transparence de ses fonctionnaires et les obliger à répondre aux demandes d’information des journalistes.
Les hauts responsables de ce centre industriel et commercial de 9 millions d’habitants, qui fut la première zone économique spéciale créée en Chine il y a 30 ans, pourraient même être limogés s’ils ne respectent pas ces règles devant entrer en vigueur le 1er décembre, selon la même source.
Shenzhen, première ville à prendre de telles mesures, veut “protéger le droit des journalistes à l’accès aux responsables officiels et contribuer à garantir le droit à l’information des citoyens”, en mettant de l’ordre dans la communication officielle.
Les services officiels devront ainsi communiquer dans les sept jours ouvrables sur les documents “approuvés” et en cas de lancement d’une opération de secours d’urgence, dans les deux heures.
“Cela va servir d’expérience importante sur cette question en Chine”, a relevé Su Huijun, directeur du service de presse de la ville, selon la même source.
Les médias chinois, contrôlés par le gouvernement, ne se font l’écho que des informations officiellement approuvées, sauf à faire courir le risque à leur journalistes d’être licenciés ou même arrêtés pour un travail d’investigation dérangeant les autorités.
Leur travail est compliqué au niveau local par des responsables officiels qui préfèrent éviter la publicité embarrassante en cas de scandale ou de désastre.