Baisse des investissements étrangers en Chine

Baisse des investissements étrangers en Chine-ChinecroissanceRépercussions de la crise international, les investissements directs étrangers en Chine ont baissé de 8,7% au mois de juillet 2012 par rapport au même mois de l’année dernière à 7,58 milliards de dollars. Un signe inquiétant pour la seconde économie mondiale, dont l’investissement est le coeur de sa croissance.

Quelques jours après la communication des chiffres décevants en matière de production industrielle, de ventes de détail et d’investissements domestiques, c’est au tour de l’investissement direct étranger (IDE) de montrer des signes de fatigue de la Chine. Un recul mensuel, le neuvième d’affilée, qui confirme et amplifie celui déjà constaté au mois de juin, où la baisse en rythme annuel avait atteint 6,9 %, pour un flux de 12 milliards de dollars. En données cumulées, les IDE ont atteint 66,67 milliards de dollars sur les 7 premiers mois de l’année, en recul de 3,6 % par rapport à la même période de 2011.

Le porte-parole du ministère du Commerce extérieur, Shen Danyang, a expliqué, cette baisse par le « ralentissement de la croissance économique mondiale, les incertitudes grandissantes et l’absence d’une solution adéquate à la crise des dettes européennes ».

2011, année record des IDE

Cette baisse, qui s’inscrit dans un mouvement plus général de réduction des IDE des pays riches vers les autres pays, par prudence ou par manque de fonds, s’avère préoccupant pour Pékin toutefois. Si les IDE ne sont pas la principale composante de la croissance chinoise (ce rôle est tenu par l’investissement public), ils ont quand même un rôle non négligeable sur le dynamisme du pays. Et ils ont progressé très régulièrement ces dernières années, pour établir un record l’an dernier à 116 milliards de dollars (+ 10 % sur 2010).

Deuxième destination mondiale d’IDE, derrière les Etats-Unis, la Chine absorbe environ 7 % de ceux ci, un niveau équivalent au poids de ce pays dans le PIB mondial (9,5 % en 2011). Très loin derrière la province de Hong Kong (considérée comme pays étranger par les statisticiens, et qui sert effectivement de véhicule aux trois quarts des IDE), Taiwan est le premier investisseur en Chine, avec 6 % des IDE à origine nationale identifiée, devant le Japon (5,5 %), Singapour, les Etats-Unis (3 %), la Corée du Sud (2,3 %), le Royaume-Uni (1,4 %), l’Allemagne (1,3 %) et la France (0,7 %).

Pierre

Je m'appelle Pierre, et j'ai consacré une grande partie de ma vie à étudier et à comprendre l'économie chinoise. Diplômé d'un MBA en affaires internationales, j'ai eu la chance de vivre à Shanghai pendant cinq ans. Cette expérience a non seulement approfondi ma compréhension de la Chine moderne, mais elle m'a aussi permis de saisir les nuances complexes de son économie en rapide évolution.

Pierre

Je m'appelle Pierre, et j'ai consacré une grande partie de ma vie à étudier et à comprendre l'économie chinoise. Diplômé d'un MBA en affaires internationales, j'ai eu la chance de vivre à Shanghai pendant cinq ans. Cette expérience a non seulement approfondi ma compréhension de la Chine moderne, mais elle m'a aussi permis de saisir les nuances complexes de son économie en rapide évolution.

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