Les Chinois vers l’étranger pour acheter des biens immobiliers

Les Chinois vers l’étranger pour acheter des biens immobiliers

Ruee-des-chinois-vers-etranger-pour-y-acquerir-des-biens-immobiliers-ChinecroissanceQue ce soit en Chine ou bien à l’étranger, les Chinois accordent toujours la plus grande importance aux achats de biens immobiliers et cela est une tradition ancestrale de la culture chinoise de consommation qui préconise que le plus important pour un individu est d’avoir un toit. A l’heure actuelle ou les autres pays souffrent de la crise, en Chine c’est tout le contraire avec l’augmentation des personnes fortunées.

Avec la hausse des Chinois qui voyagent et qui s’installent à l’étranger, la fortune et les biens qu’ils apportent avec eux constituent une quantité considérable de capitaux vers les marchés immobiliers des pays où ils désirent s’établir. Ainsi maintenant, c’est le tour des Chinois de « sortir avec audace » du pays, de traverser le monde pour aller s’installer aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Europe, en Asie du Sud Est ou bien dans d’autres endroits où ils dépensent sans compter pour acquérir des biens immobiliers et provoque à l’étranger une nouvelle « tempête d’achats de biens de propriété ».

Cependant, lorsque un nombre croissant de gens s’intéressent dans les marchés immobiliers à l’étranger, on se préoccupe et on s’inquiète de plus en plus aux risques que cela provoque en même temps. Des spécialistes du marché indiquent que les achats de biens immobiliers à l’étranger est un investissement dont la distance physique est compliqué, ce qui signifie qu’il faut être plus prudent dans ce genre d’investissement et qu’il est nécessaire de réfléchir mûrement, de mener de sérieuses enquêtes et d’évaluer judicieusement la situation avant de se lancer.

La ruée des investisseurs chinois pour acquérir des biens immobiliers à l’étranger est en fait due à la dépression et au marasme du marché immobilier intérieur.
Depuis le début de l’année, suite aux effets de certaines mesures politiques en vue de régulariser et de contrôler le marché immobilier, dans les principales grandes villes chinoises, il est apparu une situation où l’immobilier est en dépression et en récession et où son avenir est flou et incertain. Ainsi, le volume des transactions du marché immobilier est en baisse continuelle, car les restrictions imposées aux achats et aux prix répriment fortement l’enthousiasme des investisseurs pour le marché immobilier, alors que pour ces derniers, il est important et urgent pour eux un domaine sûr pour placer l’argent et les fonds qu’ils disposent. Et c’est justement à ce moment-là qu’ils constatent que les achats à l’étranger de propriétés constituent pour eux un bon moyen de placement de capitaux.

Suite à l’augmentation du nombre des Chinois qui sortent du pays pour s’installer à l’étranger, de plus en plus d’investisseurs chinois commencent à tourner leur regard vers l’autre côté de la mer et de l’océan et décident d’investir outre mer, ce qui influence sans cesse les marchés immobiliers étrangers. Des spécialistes indique que le volume global des fonds et des capitaux qui n’ont pu être investis en Chine à cause de la politique de contrôle du marché immobilier intérieur est estimé à plus de 400 milliards de yuans RMB. Parmi ces fonds et ces capitaux, beaucoup sont écoulés à l’étranger vers les marchés immobiliers, il n’y a pas moyen jusqu’ici de les établir statistiquement.

Au cours des 6 premiers mois de l’année, les services établis en Chine par Colliers International (le plus grand réseau de sociétés indépendantes actives dans l’immobilier d’investissement) ont placé plus de 130 millions de yuans RMB pour investir dans des projets de construction immobilière à l’étranger, dont principalement à Vancouver, au Canada. Parmi les autres pays dont ce genre d’investissement est souhaité et bien accueilli, on remarque entre autres la Grande-Bretagne, l’Australie, les Etats-Unis, Singapour et l’Allemagne.

Les investisseurs chinois se ruent au Canada pour s’installer à Vancouver et pour y acheter des maisons. Leur nombre croît sans cesse pour atteindre, durant le premier trimestre de cette année, 29% du nombre total des investisseurs chinois établis à l’étranger, soit quatre points de pourcentage de plus par rapport à l’année dernière avec 25%. Avec l’impulsion due au facteur chinois, le prix de l’immobilier dans cette ville canadienne a augmenté de 12% en 2010. Selon les prévisions de Canada Mortgage and Housing Corp.(CMHC), les prix de l’immobilier à Vancouver continueront à augmenter cette année au moins de 3%.

L’Association nationale américaine de l’immobilier a établi des données qui montrent qu’au cours de l’année allant de mars 2010 à mars 2011, les investisseurs étrangers ont placé dans le marché immobilier américain plus de 41 milliards de dollars US et que parmi les acheteurs 9% sont d’origine chinoise, lesquels occupent la deuxième place juste après les Canadiens qui sont à la tête avec 23%, tandis que les Britanniques, les Mexicains et les Indiens occupent ex aequo la troisième place avec 7%.

En Grande-Bretagne, pour les seuls deux derniers mois, les Chinois ont investi 120 millions de livres sterling (environ 1,27 milliards de yuans RMB) pour acquérir des biens immobiliers à Londres. Dans le quartier financier londonien « Canary Wharf » , un tiers des maisons qui viennent d’être vendues sont acquises par des acheteurs venant de Chine et de Hong Kong. L’année dernière toujours dans la capitale britannique, dix pour cent des nouvelles maisons ont été acquises par des Chinois. Savills plc, un fournisseur de services immobiliers coté à la bourse de Londres, révèle qu’une quantité considérable de capitaux étrangers se précipitent sur le marché immobilier londonien et que parmi ces capitaux, les fonds venus de la Chine augmentent sans cesse et rapidement.

En Corée du Sud, de janvier à mars derniers, la surface des biens immobiliers acquis dans le pays par des Chinois s’élève à 165.560 mètres carrés, soit presque le double par rapport à la même période de l’année passée, tandis que la valeur globale atteint 74,9 milliards de Wons sud-coréens (environ 448 millions de yuans RMB), soit une hausse de près de 4 fois par rapport à la période correspondante de l’année dernière (15,6 milliards de Wons sud-coréens). Pour ce qui est de Singapour, le nombre des acheteurs chinois a dépassé celui des Indonésiens et des Malaisiens et les Chinois figurent maintenant à la tête des clients étrangers quant à l’achat à Singapour de maisons privées …… tellement de Chinois qui investissent dans les marchés immobiliers étrangers et c’est justement cela qui déclenche la « ruée d’acquisition de biens immobiliers à l’étranger ».

Dans la ruée vers l’étranger pour les achats de biens et de propriétés, il faut agir avec prudence et non pas à l’aveuglette et surtout ne pas se laisser griser par de beaux discours.

Bien qu’en ce moment, beaucoup de Chinois préfèrent placer leur investissements et leurs fonds à l’étranger pour y faire des achats de biens et de propriétés et pour s’y établir définitivement, toutefois, il ne faut pas oublier qu’il y a pas mal de risques qu’ils doivent affronter et auxquels ils sont obligés de faire face.

Dans certains pays, les prix de l’immobilier ne sont effectivement pas élevés, tandis que les coûts provenant des dépenses des maillons de l’achat, de la propriété et de la vente ne sont nullement pas négligeables. En dehors des risques dus à la chute des prix de l’immobilier, il faut tenir compte également des risques de change. Suite à la croissance rapide de l’économie chinoise, il y a de plus en plus de personne riche dans le pays et parmi eux, certains pensent à leur avenir ou bien à fournir à leurs progénitures un excellent environnement d’éducation, pour réaliser leur rêve, ils portent et fixent leur regard vers l’étranger. Ainsi, pour la plupart des investisseurs chinois, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et certains autres pays sont devenus pour eux les pays où ils peuvent réaliser leur rêve et leur objectif. Un média étranger a rapporté dernièrement qu’un investisseur chinois a dépensé sans compter plusieurs centaines de millions de dollars US pour faire l’acquisition de biens immobiliers à New York. Toutefois pour les Chinois qui désirent investir à l’étranger, il est important pour eux de faire preuve de lucidité, de clairvoyance et de prudence.

Un courtier américain des affaires immobilières a indiqué qu’à l’heure actuelle, la plupart des Chinois qui sortent du pays pour faire l’acquisition de biens immobiliers à l’étranger, sont conscients de l’importance d’avoir l’aide d’un courtier et ils l’engagent avant leur départ pour un quelconque pays. Cependant, d’après lui, cela est insuffisant, car pour les acheteurs chinois, ils ont toujours des idées erronées au sujet du choix de l’emplacement de la maison qu’ils désirent acheter. Par exemple, ils préfèrent une maison de petite surface dans le centre de la ville et cela provient complètement et directement de leurs expériences acquises dans leur pays d’origine, c’est-à-dire en Chine. Car dans des pays tels que les Etats-Unis, le Japon ou bien l’Australie, dans le cas où l’on ne fait pas un bon choix dans un quartier du centre-ville, non seulement il serait possible que la revalorisation soit lente, alors que la plupart des locataires seraient des étudiants étrangers ou bien des habitants locaux à revenu bas, lesquels sont le type de preneur que les investisseurs de l’immobilier souhaitent le moins avoir affaire. Par conséquent, comment en fin de compte placer au mieux son argent et ses fonds, il est nécessaire de bien réfléchir, de mener des enquêtes judicieuses et de porter un jugement approprié et pertinent sur la situation. Il est important d’avoir le sens des affaires, d’avoir l’esprit lucide, et surtout il ne faut pas suivre les autres à l’aveuglette.

Pierre

Je m'appelle Pierre, et j'ai consacré une grande partie de ma vie à étudier et à comprendre l'économie chinoise. Diplômé d'un MBA en affaires internationales, j'ai eu la chance de vivre à Shanghai pendant cinq ans. Cette expérience a non seulement approfondi ma compréhension de la Chine moderne, mais elle m'a aussi permis de saisir les nuances complexes de son économie en rapide évolution.

Pierre

Je m'appelle Pierre, et j'ai consacré une grande partie de ma vie à étudier et à comprendre l'économie chinoise. Diplômé d'un MBA en affaires internationales, j'ai eu la chance de vivre à Shanghai pendant cinq ans. Cette expérience a non seulement approfondi ma compréhension de la Chine moderne, mais elle m'a aussi permis de saisir les nuances complexes de son économie en rapide évolution.

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