De plus en plus de milliardaires en Chine
Pour la première fois, le nombre de 300 milliardaires vient d’être franchie en Chine. L’indicateur clé pour mesurer la santé de ces riches chinois est la vente de jet privé.
Ce marché se porte à merveille dans l’empire du milieu. En Chine nous comptons désormais 315 milliardaires, soit 64 de plus que l’année dernière en 2012. Ces riches patrons se trouvent partout en Chine, il utilisent leur jet privé pour se déplacer sur le territoire nationale et à l’étranger.
L’aviation d’affaires est en pleine croissance en Chine. D’après les statistiques du constructeur d’avion brésilien Embraer, la Chine comptait 51.000 «super riches» en 2008. Et ils étaient 64.500 en 2012, soit une croissance de 26%.
La fortune moyenne des 1000 Chinois les plus riches s’établit à 1,04 milliards de dollars. «Les super riches chinois sont 25% à effectuer plusieurs vols nationaux par semaine, explique-t-on chez Embraer. Mais la moitié des aéroports chinois compte moins de 5 vols par jour. Résultat: il est très difficile pour eux de faire venir des décideurs sur le site de leur entreprise ou d’aller à leur rencontre». Quelque 805 jets d’affaires trouveront preneur en Chine dans les dix ans à venir, selon les projections d’Embraer.
Enrichissement des chinois grâce à l’immobilier
L’immobilier est la principale source d’enrichissement des milliardaires chinois, malgré les efforts du gouvernement pour limiter les achats de propriétés et la flambée des prix. Le patron du géant Wanda est désormais l’homme le plus riche du pays, avec une fortune estimée à 22 milliards de dollars. Lei Jun, propriétaire des téléphones portables Xiaomi, a grimpé le plus vite dans le classement avec une fortune multipliée par sept en un an à 2,6 milliards de dollars.
La Chine comptait en effet, fin 2012, 1,05 million de millionnaires (possédant une fortune d’au moins 10 millions de yuans, soit 1,63 million de dollars), une progression de seulement 3% par rapport à l’année précédente, la plus faible évolution depuis cinq ans. Cette relative stagnation s’explique avant tout par la morosité de la conjoncture économique… Avec une croissance de 7,8%, la Chine a connu en 2012 sa pire performance depuis 13 ans.