PSA voit son avenir en Chine plutot qu’en France

PSA voit son avenir en Chine plutot qu’en France

PSA voit son avenir en Chine plutot qu'en FranceLes ventes ont progressé de 31 % pendant les 3 premiers mois de cette année dans l’empire du milieu, alors qu’elles ont chuté de 19 % en France.
PSA souhaite faire augmenter ses ventes en Chine de 26% en 2013 pour dépasser les 550.000 véhicules vendus.
Le constructeur automobile français a bien commencé l’année grâce à ses nouveaux modèles, comme la 3008 et la C4L.

L’an passé, PSA en a vendu 442.000, avec une part de marché de 3,5%.
Le marché chinois est devenu le premier marché pour Peugeot Citroen, les ventes de voitures ont progressé de 31% à 142.000 unités quand elles baissent de 19% dans en France à 124.370 véhicules.

Pionnier en Chine dans les années 1980, PSA n’a pas su profiter pleinement de la croissance du pays, devenu en quelques années le 1er marché automobile mondial, devant les USA. Le français s’est longtemps contenté d’y fabriquer la ZX, appréciés des taxis bon marché, ce qui a pesé sur son image locale. Le retrait de Peugeot de Canton en 1997 est aujourd’hui perçu comme une erreur stratégique. La part de marché du groupe en a souffert : montée jusqu’à 8 %, elle est retombée ces dernières années autour de 3 %, face à la montée en puissance des autres marques occidentales qui ont massivement investi sur place.

Plus rentable

La marque au lion perd de l’argent en Europe, son principal marché, par contre elle connait un taux de rentabilité élevé en Chine, environ de 7% au premier trimestre.
Le groupe est en Chine à travers 2 coentreprises associés avec des chinois, DPCA avec Dongfeng et Capsa avec Changan. La première va de nouveau verser un dividende cette année à PSA, d’environ 100 millions d’euros.

8% de parts de marché en Chine

A objectif 2020, le constructeur français visait 8%. Ceci comprenait 3% pour sa deuxième coentreprise, Capsa, qui commence à produire localement des modèles de la ligne DS et qui devait aussi avoir une marque propre chinoise conformément aux desiderata du gouvernement chinois.

Mais ce schéma a changé, a expliqué Grégoire Olivier. “Nous avons négocié chez DPCA et chez Capsa” pour éviter de lancer de telles marques et de devoir mettre sur pied des réseaux de vente dédiés, ce qui coûte cher.

“DPCA va développer et fabriquer deux modèles qui seront vendus à Dongfeng” que ce dernier écoulera dans son réseau sous sa marque locale et Capsa assemblera une petite voiture électrique avec une technologie apportée par Changan, a-t-il détaillé.

Voiture hybride en Chine ?

Le gouvernement chinois est favorable à la construction de véhicule dit “propre” pour répondre aux problèmes de pollution. PSA est en réflexion d’un véhicule “hybride essence” pour la Chine.

Pour ne pas rentrer dans une guerre des prix, la marque au lion se lance dans la catégorie “premium” en Chine avec sa gamme DS, vendue dans un réseau de concessions propres et sans le logo Citroën. Il importe actuellement les DS3, DS4 et DS5 de France.
La vente de DS en Chine a eu lieu il y a un peu moins d’un an. Mais, pénalisée par d’importants droits de douane, la ligne affiche pour l’instant des ventes très pauvres autour de quelques centaines par mois.
“On lancera vers octobre la DS produite localement dans une usine à Shenzhen, avec le partenaire, Changan”, a rappelé le directeur général de la marque DS en Chine, Arnaud Ribault.

Viendront ensuite une voiture de taille moyenne avec un coffre apparent (dite “tricorps) et un 4×4, puis en 2015 un modèle avec un coffre à hayon (dit “bicorps”) et une grande berline.

PSA espère vendre 200.000 DS en Chine en 2015, ce qui ferait de ce pays un des principaux débouchés pour cette gamme.

Pierre

Je m'appelle Pierre, et j'ai consacré une grande partie de ma vie à étudier et à comprendre l'économie chinoise. Diplômé d'un MBA en affaires internationales, j'ai eu la chance de vivre à Shanghai pendant cinq ans. Cette expérience a non seulement approfondi ma compréhension de la Chine moderne, mais elle m'a aussi permis de saisir les nuances complexes de son économie en rapide évolution.

Pierre

Je m'appelle Pierre, et j'ai consacré une grande partie de ma vie à étudier et à comprendre l'économie chinoise. Diplômé d'un MBA en affaires internationales, j'ai eu la chance de vivre à Shanghai pendant cinq ans. Cette expérience a non seulement approfondi ma compréhension de la Chine moderne, mais elle m'a aussi permis de saisir les nuances complexes de son économie en rapide évolution.

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