BMW double sa capacité de production en Chine

BMW double sa capacite de production en Chine-ChinecroissanceAvec sa nouvelle usine, le constructeur allemand BMW double sa capacité de production dans l’empire du Milieu.

BMW s’investit davantage en Chine. Fidèle à son adage – «la production suit le marché» – le constructeur a célébré sa nouvelle usine de Tiexi, à Shenyang, dans le nord-est du pays. Une ville que l’allemand connaît très bien pour y avoir déjà un site de production, à l’autre bout de la ville, d’où sortent 100.000 véhicules chaque année. C’est aussi le lieu de son partenaire chinois, Brilliance, entreprise publique détenue par la province du Liaoning, avec qui BMW travaille depuis près de dix ans.

Un milliard d’euros d’investissement

Un milliard d’euros ont été investi par les deux constructeurs pour construire la nouvelle usine et moderniser celle de Dadong, construite en 2003. Avec le site de Tiexi, BMW double sa capacité de production en Chine et prévoit déjà de la porter à un total de 300.000 véhicules. Aux séries 5, s’ajoutent désormais les 4 × 4 X1. Les séries 3 rallongées, spécialement conçues pour le marché chinois, devraient sortir de la chaîne de production d’ici à la fin de l’année.

Le constructeur veut créer une offre sur mesure pour ses clients chinois. La réactivité par rapport au marché est d’ailleurs une des clés de l’architecture de la nouvelle usine, qui rassemble sous un même toit la production, la logistique et l’administratif. «Sur un marché imprévisible comme la Chine, c’est important de pouvoir être réactif», souligne Hans-Peter Lutz, en charge du projet de l’usine.

Qualité supérieur

Dans cette région de l’ancienne Mandchourie, bassin industriel de longue date de la République populaire où les grues et les chantiers noient l’horizon, Tiexi se veut à la pointe de l’outil de production du constructeur. «Nous avons déjà envoyé des voitures en Russie et en Turquie pour les tester et la qualité est identique à celles de nos voitures produites ailleurs dans le monde», souligne Ivan Koh, président de BMW en Chine.

En plus de la réactivité vis-à-vis du marché chinois, produire sur place a l’avantage d’être moins cher. Les véhicules importés depuis l’étranger sont taxés à hauteur de 25 % en Chine et les équipements à 10 %. Avec son usine de Shenyang, BMW évite ces coûts supplémentaires et accroît sa part de pièces détachées achetées sur place, même si une partie des équipements continue d’être acheminée d’Europe par un transsibérien quotidien au départ de Leipzig.

Troisième marché dans le monde

En 2004, l’année de l’ouverture de la première usine locale BMW, elle se classait comme le onzième marché du groupe dans le monde. Avec plus de 210.000 voitures vendues, l’empire du Milieu s’est hissé à la troisième place l’an dernier et fait figure de premier marché pour certains modèles, comme les séries 5 et 7 et le X6. Au premier trimestre, le constructeur a enregistré une hausse de 36,6 % de ses ventes. «L’année dernière, nous n’avons pas vendu plus de voitures produites sur place car nous étions en sous-capacité», précise Ivan Koh.

BMW n’est d’ailleurs évidemment pas le seul à miser sur la Chine. Dernière initiative en date : Nissan vient d’annoncer son intention d’y produire deux modèles de sa gamme Infiniti d’ici à 2014. Le projet reste suspendu à l’approbation des autorités chinoises.

Pierre

Je m'appelle Pierre, et j'ai consacré une grande partie de ma vie à étudier et à comprendre l'économie chinoise. Diplômé d'un MBA en affaires internationales, j'ai eu la chance de vivre à Shanghai pendant cinq ans. Cette expérience a non seulement approfondi ma compréhension de la Chine moderne, mais elle m'a aussi permis de saisir les nuances complexes de son économie en rapide évolution.

Pierre

Je m'appelle Pierre, et j'ai consacré une grande partie de ma vie à étudier et à comprendre l'économie chinoise. Diplômé d'un MBA en affaires internationales, j'ai eu la chance de vivre à Shanghai pendant cinq ans. Cette expérience a non seulement approfondi ma compréhension de la Chine moderne, mais elle m'a aussi permis de saisir les nuances complexes de son économie en rapide évolution.

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